Jean H. Robin : des oméga 3, des poissons et des hommes

Turbot, dorade, bar, trois espèces emblématiques autour desquelles l’Ifremer a bâti son expertise en production de juvéniles pour l’aquaculture. Jean Robin y a contribué depuis son arrivée à Brest, en 1978, se concentrant sur la nutrition et plus précisément sur « le gras », aime-t-il à dire. Il trace les contours d’un travail de recherche qui l’a passionné par certains aspects, agacé par d’autres. 

 

Jean Robin a connu les années fastes de l’aquaculture, du temps où elle était une des grandes missions du Centre national pour l’exploitation des océans (Cnexo). De fait, les investissements de recherche ont permis à la France de devenir un grand producteur d’alevins. Mais la plus grande part est exportée et termine sa croissance dans d’autres pays. L’aquaculture n’a pas pris en France, et pourtant il est certain que les ressources sauvages ne suffiront pas à faire face à la demande croissante en produits de la mer dans l’hexagone et dans le monde. Au moment de partir à la retraite, Jean Robin invite à revitaliser la recherche en aquaculture, notamment pour pouvoir se passer au maximum de farine de poisson dans l’alimentation du poisson d’élevage sans nuire à ses qualités nutritives. Sans se faire beaucoup d’illusions.

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