Michel Le Haître, l'optique technologique

Des systèmes de repérage des champs de nodule aux instruments de mesure optique pour le littoral, Michel Lehaître a exercé plusieurs métiers. Il a dû se familiariser avec des disciplines scientifiques très diverses, dans le souci de servir au mieux les besoins techniques des chercheurs. Fasciné par le monde marin, inventif et ouvert, il partage volontiers son expérience de l’instrumentation marine. Sans taire certaines déceptions, qu’il a toujours dépassées  .  

Après six années dans la Marine nationale, Michel Le Haître a éprouvé le besoin de reprendre des études arrêtées après le bac. Un BTS d'électronique, complété ensuite par une maîtrise, le mène en 1976 au Centre national pour l'exploitation des océans, où il concilie son attrait pour la mer et sa curiosité scientifique. Il travaille d'abord sur la reconnaissance des champs de nodules polymétalliques par des systèmes d’engins tractés, équipés d’outils de microbathymétrie et de photographie à fort cadencement. A la fin du grand programme nodules, il passe aux sources hydrothermales, où il contribue à améliorer les systèmes d'observation, de mesure et de prélèvement. En 1984, Michel Le Haître quitte le hauturier pour l'instrumentation au service du littoral. La mesure optique devient son sujet à part entière. Mise au point d'un granulomètre pour analyser les particules en suspension, adaptation des lasers au milieu marin, sophistication des capteurs de mesure in situ, le bricolage des premières années de l'océanographie a laissé la place à une véritable science technologique. Michel Le Haître évoque quelques-unes de ses principales contributions à cette aventure.

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