Jean-Claude Dao, jardiner la mer

Pour cet ingénieur agronome, c’est la pratique qui permet de comprendre la nature des problèmes. Et c’est à petite échelle qu’il faut tester les solutions. Du thon à l’ombrine en passant par la coquille Saint-Jacques, Jean-Claude Dao a monté sa carte de visite chaussé de bottes ou de palmes. 

 

Jean-Claude Dao aime être sur le terrain. Chez lui, il est constamment pelle en main. Au travail, il a toujours eu les pieds dans l’eau. Que ce soit pour le thon ou la coquille, il a voulu connaître le travail des pêcheurs, discuter avec eux de leurs difficultés. Il a observé et cherché à mieux comprendre le cycle biologique de l’animal, qu’il est incomparablement plus difficile d’étudier dans l’eau que sur terre… Il est de ceux qui pensent que le point de départ, en halieutique comme en aquaculture, est l’état de l’activité des professionnels. « Parfois, il faut passer par la case recherche pour résoudre un problème, mais pas toujours. C’est souvent un point d’organisation à régler, plus qu’une affaire de connaissance », défend-il. La recherche, dernier recours de l’ingénieur des pêches.

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